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Kamala Harris : Portrait de la première femme vice-présidente des Etats-Unis


La candidate démocrate à la vice-présidence des Etats-Unis, Kamala Harris, lors d'un discours de campagne, à Washington, le 27 août 2020. (Crédit: JONATHAN ERNST/REUTERS)


Kamala Harris devient samedi 7 octobre la première femme vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique et marque ainsi l’histoire. Cette nomination est le symbole d’espoir tant attendu dans un pays divisé comme l’Amérique.


Découvrons-en un peu plus sur son parcours.


Une pionnière


Crédit: U.S. Senate Photographic Studio-Renee Bouchard


Même si son entrée en politique est assez récente, Kamala Harris n’a pas à rougir devant ses collègues tant sa carrière est remplie et qu’elle accumule les titres de pionnière.


Symbole du multiculturalisme américain, cette fille d’un immigré jamaïcain et d'une immigrée indienne compte à son actif, deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011) ainsi que deux élections pour être procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme à diriger les services judiciaires de l'État le plus peuplé des Etats-Unis.


En janvier 2017, elle prête serment au Sénat à Washington devenant ainsi la première femme à ce poste ayant des origines d’Asie du Sud.

Si cette carrière est si impressionnante c’est que le défi est de taille aux Etats-Unis, le Sénat par exemple ne compte que 27% de femmes.


Quelques contestations


Même si beaucoup se réjouissent de l’arrivée d’une femme issue de l’immigration à la vice-présidence, certains démocrates progressistes et socialistes restent méfiant à cause de son passé de procureur.


Il lui est notamment reproché d’avoir soutenu une loi californienne punissant sévèrement les parents dont les enfants sèchent l’école, ou encore d’avoir eu une politique pro carcérale contre les délits mineurs, ces deux politiques affectant surtout les minorités et familles modestes.


De plus, elle ne se battit pas véritablement contre la peine de mort, et ne supporta pas non plus la légalisation du cannabis.


Personnalité dynamique et charismatique


Kamala Harris est aussi redoutée pour son talent oratoire et sa personnalité charismatique dont beaucoup ont fait les frais.


En 2017, Kamala Harris menait les interrogatoires de candidats présidentiels aux postes que le Sénat doit valider. Elle avait alors descendu Brett Kanavaugh prétendant à la Cour Suprême accusé d’agression sexuelle ou encore plus récemment Amy Coney, choisi par Donald Trump pour remplacer Ruth Bader Ginsburg, doyenne de la Cour Suprême récemment décédée.


Joe Biden lui-même y avait été confronté lors des débats démocrates. Madame Harris l’avait attaqué avec virulence sur ses positions passées concernant les politiques de déségrégation raciale dans les années 1970.


Un symbole féministe


Crédit: Tasos Katopodis/Getty


Samedi 7 octobre, Kamala Harris déclarait « Si je suis la première femme à occuper cette fonction, je ne serai pas la dernière. Parce que chaque petite fille qui nous regarde ce soir voit qu’il s’agit d’un pays de possibilités ». Une promesse faite dans une tenue bien réfléchie.


En effet, à l’occasion de sa première allocution suite à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, la sénatrice démocrate était vêtue d’un ensemble blanc symbolisant le mouvement des suffragettes. Un hommage aux militantes qui se sont battues, il y a cent ans, pour que les femmes obtiennent le droit de vote aux Etats-Unis en 1920.


Symbole du rêve américain malgré des chapitres controversés et détentrice d’une carrière époustouflante, Kamala Harris rêvait de devenir la première présidente des États-Unis. Elle est finalement devenue la première femme vice-présidente des Etats-Unis. Mais qui sait, elle pourrait bien réaliser son rêve de présidence en 2024.

Ambre Dos Santos

Crédit image de couverture: JONATHAN ERNST/REUTERS


Sources


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