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L'Assemblée nationale vote aujourd'hui sur la reconnaissance d'un "génocide" ouïghour


Le chercheur allemand Adrien Zenz a avancé en 2020 que dès 2018, plusieurs centaines de milliers de personnes issues de l’ethnie ouïghoure ont été envoyées dans des « camps de rééducation ». PHOTO EMRAH GUREL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS


Sept, c’est le nombre de pays qui ont déjà condamné un « génocide » ouïghour perpétré par le gouvernement communiste chinois. Dans beaucoup de pays occidentaux, des exilés ouïghours, mais aussi de nombreuses personnes issues de la sphère politique et de la société civile se mobilisent pour les reconnaissance de crimes que l’État chinois perpétrerait dans la province autonome du Xinjiang, à l’encontre de la minorité ethnique ouïghoure.


Ce 20 janvier, l’Assemblée nationale va débattre et voter une proposition de résolution « portant sur la reconnaissance et la condamnation du caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l’égard des Ouïghours » selon le journal Libération. Le texte législatif est porté entre autres par le Parti socialiste au sein de l’hémicycle dans le cadre d’une niche parlementaire qui leur est accordée.


En France, beaucoup de mobilisations ont eu lieu pour soutenir les Ouïghours à travers des manifestations, des appels aux élus mais aussi grâces aux réseaux sociaux. Le Député européen Raphaël Glucksmann et l’enseignante chercheuse Dilnur Reyhan incarnent notamment ce combat en France.


Si la condamnation d’un crime par une assemblée législative d’un pays autre que la Chine s’avère symbolique, l’objectif principal est d’exercer une pression sur le gouvernement chinois dans le jeu des relations internationales.


D’ailleurs, pour mieux saisir les enjeux autour du vote de cette proposition de résolution, il est aussi nécessaire de connaître la situation complexe qui existe entre le gouvernement chinois, plus largement l’ethnie han et l’ethnie ouïghoure dans la région du Xinjiang, que les défenseurs de la cause ouïghoure appelle Turkestan oriental.


Le Xinjiang, une histoire complexe


L’historien français Thierry Zarcone souligne que « le Xinjiang n’est pas le lieu d'une seule histoire ni d'une unique mémoire. Il est plutôt un empilement de lieux de mémoires et jusqu’au théâtre, aujourd’hui encore, d’une querelle de mémoire ». Cette région a été, d'une partie de la période antique au développement des voies de commerce maritime, un lieu de passage central de la route de la soie. Plusieurs groupes ethniques dont les Kirghizes, les Ouzbeks, les nomades mongols dzoungars ou les Ouïghours ont occupé à travers leurs dynasties politiques respectives une partie plus ou moins importante du territoire qui correspond au Xinjiang contemporain.


Ce brassage culturel a également participé au développement de l’Islam, introduit dans la région dès le VIIe siècle par des commerçants musulmans, mêlé à des coutumes religieuses plus anciennes comme le bouddhisme ou le zoroastrisme. Les auteurs Paul André et Emmanuel Lincot datent la première apparition du terme ouïghour au IXe siècle lorsqu’un royaume des Ouïghours est fondé par des turcs bouddhistes (dont les populations se convertiront majoritairement à l’Islam durant le XVe siècle) au nord de la région, aujourd’hui appelée Xinjiang. Ce terme aurait ensuite disparu en même temps que ce royaume durant le XIVe siècle, ce qui n’a pas empêché la pérennité d’une identité ouïghoure. D’un point de vue plus territorial, la dynastie Qing est parvenue à contrôler une large partie du territoire correspondant au Xinjiang actuel à la fin des années 1750, après avoir soumis et annexé le Khanat dzoungar. Toutefois, l’Asie centrale suscite l’intérêt de l’empire russe et de l'empire britannique, dans une période où la Chine, dirigée par les Qing, est affaiblie entre autres par les guerres de l’Opium. À partir de 1862, des membres de l’ethnie musulmane hui (回族), les dounganes, mènent une révolte avec d'autres ethnies pratiquant l’Islam, notamment au Xinjiang. Les Qing ont alors perdu le contrôle d’une grande partie de ce territoire au profit du tadjik Yakub Beg qui a proclamé en 1866 l’émirat de Kashgarie. Contesté politiquement par des populations locales, dont certaines populations ouïghoures, l’émir Yakub Beg et ses soutiens sont battus par les armées Qing à l’automne 1877. Cette reconquête territoriale est entérinée par le traité de Saint-Pétersbourg (1881), conclu entre la Chine et l'empire russe.


Ce vaste espace dont 90,3% est inhabitable pour l’humain est constitué en province de l'empire Qing le 18 novembre 1884. Il est dénommé « Xinjiang » (新疆) par les autorités impériales, ce qui signifie « nouvelles frontières ». Une majeure partie des travaux effectués par des chercheurs occidentaux des années 50 aux années 80, a eu tendance à présenter la politique de reconquête de la dynastie Qing comme animée par une « sinisation systémique » des autres peuples. Quand nous parlons de sinisation, nous pouvons faire référence aux rapports entretenus par l’ethnie Han ( à distinguer de la nationalité chinoise) avec d’autres ethnies. D’ailleurs, même si la dynastie Qing était d’ethnie mandchoue, la plupart des élites impériales ont adopté les principaux codes ethniques et linguistiques Han. Dans la conception politique et spirituelle des Hans, le rapport aux autres populations était plutôt fondé sur un principe d’unité et d’universalité. Les populations qui n’appartenaient pas à cette ethnie n’étaient pas de facto exclues. Nous pouvons retrouver dans différents écrits la distinction entre l’ethnie Han « pure », les « barbares cuits » qui sont des individus non-Han ayant adopté les codes culturels Han, et les « barbares crus » qui désignent des individus non-sinisés. Cette vision aurait nourri entre autres des politiques de sinisation comme celles de la dynastie Qing.


Ce paradigme est nuancé plus tardivement par d’autres historiens comme Evelyn Rawski (1996), pour qui le succès de l’extension de l’empire Qing repose plus sur la capacité de l’élite impériale « à utiliser ses liens culturels avec les ethnies non-Han de l’Asie intérieure et de différencier l’administration des régions non-Han de celle dans l’ancien empire Ming ». La professeure émérite spécialiste de l’Histoire chinoise et de l’Asie intérieure avance également que cette notion de sinisation est surtout réanimée par l’idéologie nationaliste chinoise du XXe siècle. Cette idéologie est notamment portée par le Kuomintang (国民党), qui en 1912, à la suite de la chute du régime impérial, intègre la région du Xinjiang à son territoire. Ce nouveau régime politique se forge sur un modèle que l’on peut qualifier d’État-nation, avec une volonté de mener une politique de sinisation, que l’on peut associer au concept d’assimilation, en l’espèce d’intégrer culturellement d’autres ethnies afin de former un peuple ethniquement homogène. La conduite de cette politique provoque des soulèvements, en l’occurence au sein de populations ouïghoures.


L’historien Thierry Zarcone souligne que le qualificatif ouïghour est activement utilisé par les soviétiques dans les années 20 et 30 lorsqu’ils souhaitent refonder un État soviétique en constituant notamment des « nationalités », à la fois autonomes et intégrées à l’Union soviétique créée en 1922 (adoption du russe comme langue, adhésion à l'idéologie communiste, sédentarisation etc.). Par ailleurs, des populations du Xinjiang vont elles-mêmes se revendiquer comme Ouïghour et des mouvements nationalistes et séparatistes se sont formés.


Ces derniers conduisent à la fondation de la Première République du Turkestan oriental en 1933, dissoute l’année suivante. Une seconde République parvient à se constituer en 1944, sous l’égide de l'URSS. Toutefois, au moment où les communistes prennent le pouvoir en 1949 et proclament la République populaire de Chine ( 中华人民共和国), ils intègrent de manière plus ou moins coercitive le territoire du Xinjiang.


D’ailleurs, Mao Zedong s’était érigé contre la politique des nationalistes qui visaient selon lui à nier l’existence des différentes ethnies en Chine. C’est pourquoi dès les débuts du régime communiste chinois, ce dernier met en place un système de nationalités, relativement similaire au modèle soviétique, avec la reconnaissance de 55 minorités nationales (少数民族), organisées selon un système d’autonomie ethnique régionale (民族区域自治). Ce dispositif est un moyen pour le parti communiste de garantir une unité territoriale et politique par un centralisme politique sous-jacent et un découpage administratif qui divise les populations ethniques. C’est ainsi que la région autonome ouïghoure du Xinjiang est créée en 1955.


La période correspondant à la Révolution culturelle (1966-1976) est marquée par des persécutions, des massacres, des destructions de lieux et matériaux culturels, des périodes de famine, mais qui ne sont pas concentrées uniquement sur la population ouïghoure. La majorité des croyances traditionnelles et des pratiques religieuses sont opprimées. Après la mort de Mao Zedong, des tensions politiques, ethniques et religieuses semblent subsister au Xinjiang mais de manière plus latente. L’incident de Guldja (5 février 1997) marque un tournant dans les relations entre l’État chinois et l’ethnie ouïghoure au Xinjiang. Des manifestations et des émeutes se sont déroulées à la suite de l’arrestation de deux étudiants pendant la période de Ramadan pour des activités religieuses dites « illégales ». L’armée et la police de l’État chinois sont intervenues.


Le 25 février 1997, trois bombes explosent dans trois bus à Ürümqi, capitale de la région autonome ouïghoure. D'après le journal Libération, l’attentat « serait probablement l’oeuvre de groupes séparatistes du Xinjiang ». Plusieurs autres attentats ont été commis dans la région à la même période. L’historien James Millward souligne dans l’une de ses publications que c'est à partir de la fin des années 90 que le « séparatisme ouïghour » attire l’attention des médias officiels et internationaux. Les attentats du 11 septembre 2001 permettent à l’État chinois de mener une politique anti-terroriste dans le Xinjiang avec l’appui des États-Unis. Ils accusent le Mouvement islamique du Turkestan oriental d’être à l’origine « de plus de deux cents incidents terroristes au Xinjiang entre 1990 et 2001 ». Un an plus tard, l’Organisation des Nations Unies inscrit le mouvement sur la liste des organismes proches d’Al-Qaïda. En 2004, dans le cadre de la politique contre le terrorisme, Georges W. Bush cherche le soutien de la Chine par la reconnaissance du Mouvement islamique du Turkestan oriental comme « organisation terroriste ». Cependant, James Millward affirme que les menaces d’un séparatisme et d’un terrorisme ouïghours sont « moins sérieuses » que ce qu'avancent les autorités chinoises dans leurs rapports officiels.


Entre 2008 et 2014, un certain nombre d’attaques terroristes ont été perpétrées dans le Xinjiang, parfois revendiquées par des terroristes d’origine ouïghoure, parfois attribuées à des mouvements séparatistes ouïghours par les autorités chinoises sans qu’il y ait eu de revendications explicites. Des « centres de formation professionnelle » auraient été construits par la Chine depuis 2014 au Xinjiang, sur la base d’une lutte contre le terrorisme et le séparatisme ouïghour ; elle ne reconnaît leur existence qu’en 2018. Les « camps de rééducation par le travail » instaurés par le régime communiste chinois à l'instar des goulags de l’Union soviétique ont été officiellement bannis de la politique de l’État chinois en 2013. Mais en août 2016, Chen Quanguo (陈全国), secrétaire du Parti communiste chinois au Tibet depuis 2011, est transféré au même poste dans le Xinjiang, notamment pour appliquer une politique sécuritaire identique à celle mise en place au Tibet, à ceci près que des camps sont construits pour détenir les personnes arrêtées selon les critères de détention établis. Par politique sécuritaire, nous entendons une série de mesures prises par les autorités chinoises pour renforcer les contrôles d’identité, avoir un accès permanent au contenu Internet consulté par n’importe quel citoyen, et la surveillance des activités des habitants avec entre autres des caméras de reconnaissance faciale.


En 2017, l’État chinois interdit le port du voile islamique dans un certain nombre de lieux publics, le port d’une barbe « anormale» ainsi que 29 prénoms musulmans pour les nouveaux-nés. Les rapports produits par des organisations non gouvernementales comme Human Rights Watch ou le chercheur Adrian Zenz mettent en exergue une chute brutale s’agissant du taux de natalité au sein de la population ouïghoure en 2018, la stérilisation forcée de femmes ouïghoures et kazakhs, une arrivée massive d’individus Han dans la région du Xinjiang depuis la fin des années 50, la destruction de mosquées, le travail forcé, l’encouragement aux mariages inter-ethniques et le placement d’enfants ouïghours au sein de familles Han.


Le 16 novembre 2019 les journalistes Chris Buckley et Austin Ramzy publient dans le New York Times 403 pages de documents officiels internes de l’État chinois qui décrivent en détails les instruments et les objectifs de la politique menée au Xinjiang, dont les « camps de rééducation » font partie.


La révélation progressive des faits qui se dérouleraient au Xinjiang va provoquer une mobilisation dans une partie des démocraties occidentales, dont la République française.


La défense de la cause ouïghoure en France


La mobilisation pour défendre la cause ouïghoure en France s’est développée de manière incrémentale. Depuis les années 2000, une diaspora ouïghoure s’est constituée en France, selon les chiffres avancés par l’Institut ouïghour d’Europe, à partir d’étudiants. Ils seraient entre 800 et 1 000 sur le territoire français. Pourtant, la série d’incidents au Xinjiang évoquée précédemment est faiblement médiatisée en France. D’ailleurs, le « lapsus » de Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, au moment des troubles violents survenus au Xinjiang en 2009, évoquant au micro de France Info le 8 juillet de la même année les « Yoghourts » à la place des « Ouïghours » est révélateur.


C’est réellement à partir des actions sur les réseaux sociaux du Député européen Raphaël Glucksmann qu’une importante mobilisation de jeunes va s’observer. Il a d’ailleurs permis à Dilnur Reyhan et son Institut ouïghour d’Europe de gagner en visibilité.

Le 1er octobre 2020, jour de la fête nationale chinoise (国庆节), plusieurs dizaines de milliers de comptes Instagram vont publier des carrés bleu ciel en soutien aux Ouïghours, avec un hashtag #FreeUyghurs. Des opérations de boycott de marques qui utiliseraient le travail forcé des Ouïghours, des manifestations, des sollicitation d’élus pour signer une charte en soutien à l’ethnie ouïghoure sont également organisées.


Cette forte mobilisation qui va engendrer une couverture médiatique conséquente a poussé les autorités chinoises à réagir, notamment à travers leur diplomatie mais aussi d’autres moyens plus officieux.


La Chine à l’offensive dans les pays occidentaux


D’une part, c’est le compte Twitter de l’Ambassade de Chine en France qui s’est montré très actif depuis la médiatisation grandissante des militants en faveur des Ouïghours en France. Plusieurs vidéos publiées par le compte mettent en scène des Ouïghours, très heureux de travailler dans le Xinjiang, approuvant par ailleurs la politique de l’État chinois. Un détail reste cependant assez troublant : il ne s’agit pas de personnes physiques mais de personnages animés, habillés dans des costumes traditionnels ouïghours.

De vraies personnes sont également filmées pour démentir les accusations de génocide par les autorités chinoises à l’encontre de l’ethnie ouïghoure. Le 27 mars 2021, l’Ambassade de Chine en France publie une vidéo de Ouïghours en train d’effectuer une danse traditionnelle avec comme commentaire « Répression systématique des minorités ethniques au Xinjiang ? ».


D’autre part, les autorités chinoises tenteraient de s’appuyer sur d’autres relais pour réfuter les accusations à leur encontre. Maxime Vivas, un journaliste français peu connu du grand public, a publié en 2020 un ouvrage intitulé, « Ouïghours, pour en finir avec les fake news ».

Contrairement à certains médias occidentaux mainstream, il ferait selon lui et certaines autorités chinoises un travail de journaliste objectif sur les événements qui se déroulent en Chine.

Dans une partie de son ouvrage intitulée « Le mieux est d’aller y voir ensemble », Maxime Vivas commence par mettre en avant que contrairement aux autres médias français, il a parcouru le Xinjiang à deux reprises : « En 2016, j’ai visité le Xinjiang avec quarante journalistes de vingt nationalités […] J’y suis retourné avec ma compagne en 2018 pour écrire ensemble un livre […] sur cette région. Nous avons parcouru le Xinjiang en voiture, bus, avion ».


Lorsqu’il évoque son voyage au Xinjiang, il rend compte d’une minorité ouïghoure heureuse mais qui sans la politique sécuritaire de l’État chinois serait menacée par le radicalisme. Les Ouïghours ne sont plus ici tous des terroristes, ni des victimes de l’État chinois, mais des victimes potentielles du fondamentalisme, du séparatisme et du terrorisme que le régime chinois combat : « De toute les choses qui m’ont frappé au Xinjiang, l’une est gravée à jamais dans ma mémoire […] En cette terre, où prédomine la religion musulmane, j’ai vu des jeunes danseuses ouïghoures en justaucorps, se tenant à la barre fixée à un mur de miroirs et projetant une jambe par-dessus tête, en musique et sans se soucier de l’étranger qui venait d’entrer. […] Or, à mes yeux, on pouvait comprendre beaucoup de choses sur le Xinjiang d’aujourd’hui et sur les préoccupations de Beijing en regardant ces jeunes filles danser. […] Et je me disais que, si les autorités laissaient les fanatiques gagner, si la lutte contre les « trois fléaux » échouait, si la folie d’un Califat islamique s’imposait dans la région, les jeunes habitantes de cette région, les Ouïghoures et les autres devraient se passer à jamais de musique, de danse, ainsi que, demain, leurs filles » (p.137-138).


Selon le chercheur spécialiste de la Chine Antoine Bondaz, intervenu lors de la conférence organisée par l’Association Dauphinoise des Étudiants Musulmans le jeudi 8 avril 2021, le journaliste Maxime Vivas représente un « relais à l’étranger » pour la communication des autorités chinoises. Le chercheur précise que la figure du journaliste représentée par Maxime Vivas aurait pour « public cible » non pas les individus situés dans l’espace politico-médiatique français, pour éventuellement rendre plus légitime le récit de l’État chinois, mais « les autorités chinoises, le parti chinois »; « Les autorités chinoises vont le mettre en avant, c’est ce que fait l’ambassade de Chine. Le porte-parole et même le ministre des affaires étrangères vont relayer l’ouvrage ce qui est hallucinant et à aucun moment ils ne se disent que ça va marcher en France. C’est très clair ils ne sont pas bêtes. Ils savent très bien que Maxime Vivas n’a aucune influence en France. ».


Le vote par l’Assemblée nationale française de la proposition de résolution « portant sur la reconnaissance et la condamnation du caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l’égard des Ouïghours » pourrait donc marquer une avancée de plus pour la diaspora ouïghoure en France et ceux qui se sont joints à leur combat face à la position officielle des autorités chinoises sur leur politique dans la région autonome du Xinjiang.


Melchior Delavaquerie


(Une grande partie de l’article reprend le contenu du mémoire effectué par l’auteur de l’article sur « La dénonciation de la politique de l’État chinois au Xinjiang dans l’espace politico-médiatique français », 2021).


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