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Quand le numérique révolutionne le domaine bancaire

Peu de domaines n’ont pas été impactés par le développement du numérique, et la finance n’y fait pas exception. Des transactions entre particuliers aux comptes bancaires, il est désormais possible d’utiliser des applications pour la quasi-totalité de ses besoins.


Peu importe vos besoins, « il y a une application pour ça », se vante Apple peu après la sortie du premier iPhone. Progressivement, l’utilisation des smartphones s’est banalisée, au point qu’aujourd’hui plus de 70% des français en possèdent un, et plus de 40% une tablette. Bien que leur utilisation première demeure la téléphonie, les jeux, ou l’utilisation des réseaux sociaux, de nombreuses applications se sont développés autour d’un usage utilitaire. Le slogan de la marque à la pomme n’a jamais été aussi vrai. Leur objectif : faciliter votre quotidien.


Les banques ne tardent pas à se saisir de l’opportunité offerte par le développement des supports mobiles. Elles se dotent rapidement d’applications dédiées, sur lesquels leurs clients peuvent consulter leurs comptes, émettre des virements, contacter leur conseiller bancaire… Mais ces dernières années, fleurissent de plus en plus d’acteurs extérieurs au domaine bancaire proposant des services financiers par le biais d’applications mobiles.


Les applis de paiement françaises fleurissent


Lydia est l’un des acteurs majeurs de ce domaine sur le sol européen. Société française crée en 2011, son concept est simple, et pourtant très efficace, notamment chez les jeunes. Associez votre carte bancaire à votre numéro de téléphone portable, et tous les détenteurs de l’application peuvent effectuer des virements sur votre compte en utilisant votre numéro de téléphone. Outre ce service, l’application propose également un modèle « premium » payant, qui permet d’accéder à une variété d’offres supplémentaires.


Autre acteur du domaine : Pumpkin. Originellement crée comme un projet de groupe d’étudiants lillois, la start-up compte aujourd’hui plus de 300 000 utilisateurs. L’application fonctionne sur le même principe que Lydia, renseignez votre numéro de carte bancaire, votre téléphone, et le tour est joué. Rachetée depuis par le Crédit Mutuel, les créateurs de Pumpkin souhaitent également la faire évoluer vers le modèle des « néo-banques ».

Ces deux exemples s’ajoutent à la multiplication, ces dernières années, de nouveaux moyens de paiements. Elles ont un succès particulièrement marqué chez les étudiants : quoi de plus pratique pour rembourser un ami qui vous a avancé de quoi payer un repas ou une bière ?


Banques d’hier, d’aujourd’hui et de demain


Au-delà de ces moyens de paiement nouvelle génération, de plus en plus de services bancaires se développent en dehors du cadre traditionnel. Tout a commencé avec l’apparition de banques en ligne, comme Boursorama. Totalement dématérialisée, ces dernières profitent de cet avantage pour proposer un service à moindre coût, et accessible à n’importe quel moment et endroit. Depuis, on voit émerger régulièrement sur le marché de nouveaux acteurs, qui proposent une version « simplifiée » et « pratique » de la banque.


Il est aujourd’hui par exemple possible d’ouvrir un compte en banque, sans découvert autorisé et sans conditions de revenus, en cinq minutes dans un bureau de tabac. C’est ce que propose Compte Nickel, installée à Nantes, et qui se vante d’être le « n°1 français des ouvreurs de compte », mettant en avant plus de 30 000 comptes ouverts par mois, pour un total de comptes dépassant le million et pour un prix de 20 euros par an. Mais il en existe également de nombreux autres, dont certains gratuits : N26, Revolut, C-zam…


Comme toujours, lorsqu’un nouveau modèle émerge, les acteurs traditionnels du secteur ne mettent pas longtemps à s’en emparer. Le service bancaire devient ainsi progressivement la cible de développement de nombreuses entreprises existantes, banques ou autres. C’est par exemple le cas d’Orange ou Carrefour, qui développent tous deux un service bancaire s’appuyant sur leurs infrastructures et clientèles existantes.


Louis Dubouis

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